Bernadette Szapiro (1936-1999) peignait comme elle écrivait, par touches de poésies, de couleurs et d’ailleurs.
« Je me confonds avec mes tableaux, corps périssables. Chaque peinture me matérialise une nouvelle fois, destinée
à disparaître. Fait un pastel, « Ailleurs il y a une autre gare », en même temps que j’écrivais quelques lignes : Ailleurs, avant, souviens-toi, il y a une autre gare. Sous un autre ciel, fuligineux, semé de neige, s’inscrivaient des éclairs. »